LE CONTEXTE :
En mars 2018, un fontis est apparu sur ce tronçon de voie ferrée reliant Bayonne à Saint-Jean-Pied-de-Port datant de 1886.
LA PROBLÉMATIQUE
Le tronçon de voie ferrée a été construit sur un terrain argileux. Ce type de sol a favorisé le soutirage de particules fines lors de circulations d’eau depuis la surface vers les berges de la Nive.
Les désordres risquaient d’impacter l’altimétrie de la voie sur une surface plus importante. Pour s’en prémunir, le fontis avait alors été comblé en grave ciment avant d’effectuer une consolidation de la zone par injection de résine expansive comme préconisée par le bureau d'études interne de la SNCF, en charge des diagnostics.
LA SOLUTION
Le procédé Deep Injections® a été utilisé pour traiter 60 m² de voie jusqu’à une profondeur de 3 mètres, soit 120 m3.
Toute l’opération a été effectuée depuis l’entrevoie en s’étendant jusqu’en bordures de plate-forme. Pour garantir l’efficacité du traitement, les injections de résine ont été réalisées selon un maillage d’un point sur les 2,00 x 1,50 mètres sur 3 lignes, agrémentées de 2 ligne d’injection complémentaires dans l’entraxe des premières. L’intervention a fait l’objet d’une surveillance laser permanente intégrant de nombreux récepteurs ultra-sensibles positionnés sur les rails. Grâce à ces données, URETEK® ajustait le traitement en temps réel afin qu’il n’ait aucune incidence sur l’altimétrie des voies.
À l’issue des injections, la SNCF a vérifié la conformité du devers et de la planéité des voies par ses propres moyens.
Ce chantier nocturne n’aura duré que 15 heures réparties sur 3 nuits.
